vendredi 11 décembre 2009

NY3&4&fin

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( Bonnita Troccoli, Ping Giesing (le Cartographe) et Gwyneth Bison sont arrivés hier soir à New York. Nous les retrouvons au moment où ils s'apprêtent à passer leur première journée dans la grande ville).

NY3
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Quand on s'est réveillé Bonnita Troccolli était affreusement malade. La pauvre ne tenait pas debout, alors on lui a dis : " ma chérie, recouche-toi, nous on va se prendre un brunch et on revient dans une heure et peut-être que ça ira mieux d'ici-là " comme si on étaient les meufs de Sex and the City. En route vers le Brunch, on a eu une discussion assez sérieuse et inquiète sur le régime alimentaire nord-américain mais une fois arrivé dans le resto à brunch , Wikipédia a pris des pancakes au sirop d'érable , le Cartographe deux œufs sur le plat cuit façon miroir et j'ai un pris une omelette à la mozzarella et du pain grillé. Tout le monde à pris du café. Dehors, il faisait un temps splendide, incroyable. Dehors, on était le 1 ou le 2 décembre et il fait chaud ( 15°). Quand on est revenus, Bonnita Troccoli se sentait mieux et on a décidé d'aller à Coney Island pour voir la mer et les parcs d'attractions. Wiki est partie faire ce qu'elle avait à faire. On est sorti de notre cave comme Peter Parker, l'homme-araigné qui habite dans une cave à New York. En allant vers le métro, on a vu des escaliers de secours comme dans " West Side Story" et puis on a vu d'autres escaliers de secours comme dans "Pretty Woman". Vers le métro on a vu une petite pizzeria comme dans "Do the right thing " et quelqu'un a prononcé le mot uptown comme dans "Uptown Girl" de Billy Joel ou comme dans "Uptown" tout court de Prince. On est rentré dans le métro et c'était comme dans le clip " BAD " de MJ. Il y avait un groupe de gamines de treize ans habillé comme dans " Ranx Xerox à New York " et le plan de métro de New York était comme dans le " Broadway Boogie Woogie" de Mondrian. Et on est monté dans le métro.

En arrivant à New York on avait décidé d'appeler ce séjour La Grande Vérification. Voir New York après l'avoir déjà vu deux cent mille fois sous toutes les coutures et dans tous type de situations — au milieu d'une catastrophe ou d'une discussion psychologique chiante en participant à la chorale de son association de lutte contre la mucovissidose. Ou alors, à la fin d'une histoire d'amour sur le lieu d'un meurtre pendant une guerre des gangs. Ou en conduisant une décapotable pendant une partie de poker. Ou en entretenant une conversation galante sur le perron de son immeuble pendant une crise financière. Ou en donnant plusieurs coups de téléphones érotiques pendant une course poursuite. Ou lors d'un smash pendant une promenade en taxi. Ou lors d'une ballade au parc pendant un divorce atroce. Ou lors de plusieurs café entre amis en revenant de la guerre du Vietnam. Ou lors d'un cancer terrible chez le psy. Ou lors de plusieurs errances métaphysique de Cow-Boy pendant un brunch de travail. Ou lors du vernissage d'une filature à haute tension d'un thé dansant d'anciens cosmonautes. Ou coincé dans un dîner en famille pendant un enterrement. Ou pendant ses dernières heures au bureau en fêtant Noël & Thanksgiving dans la queue pour le marchand de glace. Ou pendant un attentat terrifiant ou un discours du maire ou en faisant les soldes sur un podium de défilé de mode en pleine canicule et sous la neige. Ou lors d'un rendez-vous secret à l'hippodrome pendant le discours du chef de la police. Ou chez le dentiste comme témoin dans un mariage. Ou chez le manucure comme vendeur d'armes. Ou en chantant dans la rue. Ou en faisant secouer ses fesses dans un sens puis dans l'autre dans un enterrement de vie de jeune fille pendant un babysitting un accouchement une panne d'ascenseur un incendie une tentative de suicide l'achat d'une pomme un concert de jazz une overdose un viol un assassinat une prise d'otages une finale de championnat universitaire de football une cuite et un lendemain de cuite, etc. — est quelque chose d'assez terrifiant et il fallait bien trouver une manière de conjurer notre sort2000. Mais au bout d'une heure, on s'est aperçut que New York , vraiment , c'est juste ailleurs. Les images et les histoires c'est pas pareil. Enfin, disons que c'est pareil mais pas pareil et le grand jeu des vérifications est devenu un jeu mineur dans notre agenda.

En métro, on a passé la station " avenue X " comme dans Malcom, et on a encore vu le skyline qui est beaucoup moins impressionnant en plein jour. Juste avant Coney Island on a vu des immeubles que l'on appelle ici "projects" ( dérivé de Housing Projects dérivé de Public Housing Projects c'est à dire HLM c'est à dire cité HLM). Quand on est arrivé à Coney Island, j'ai cru qu'il y avait un orchestre qui jouait la même musique que dans Rocky1 ( au moment où Rocky1 monte les marches de je-ne-sais--quel-bâtiment-préstigieux ) mais en fait la musique ressemblait plutôt à la fanfare de La croisière s'amuse. Il faisait beau, on a vu des mouettes et des gens qui font de la corde à sauter et d'autres choses comme ça. C'était doux.




































































































































[...]

Ensuite, comme Petula Clark, on a repris le métro direction Downtown, histoire de manger du gratte-ciel. Ping Giesing, notre ami cartographe a commencé à se réveiller. Il a déployé ses talents synthétiques pour nous distraire. On attendait le métro ( c'était une station de métro aérien) et sur le quai du métro, aux travers des poutres en métal, Ping Giesing le Cartographe à calculer qu'il y avait 380 appartements et donc potentiellement 1500 habitants qui nous faisaient face. Ensuite il a émis un doute sur la qualité de projects des bâtiments qui nous faisaient face. Le Cartographe a remarqué qu'il n'y avait que des voitures neuves sur le parking et on savait Coney Island peuplée principalement de Russes ( je ne sais pas comment on savait ça, mais je sais qu'on le savait ( d'ailleurs on a pu vérifier cette information sortie de nos tréfonds bien informés, quelques minutes plus tard, lorsqu'une dame intemporelle (elle portait un tailleur gris avec des talons noirs mais le Cartographe nous fit remarquer qu'il était impossible de savoir de quelle époque dataient ses vêtements ) s'est mise à parler en russe au téléphone).


On est arrivé à Downtown et on a croisé un groupe de skateur comme dans Kids et on est sorti du métro et on s'est retrouvé nez-à-nez avec une très, très, très grande masse de verre et de métal. On a levé la tête pour voir le bout de la masse de verre et de métal, tout en sachant très bien que l'on serais reconnu comme touristes puisque nous étions comme tout les autres touristes cou-tordu-bouche-ouverte face aux milliers de mètres carrés verticaux. Il y a avait plein de monde. C'était blindé et bigarré comme on se l'imagine. On fendu la foule jusqu'à Times Square et je crois que Bonnita Troccoli à réussi un très étrange exploit en prenant la photo ci-contre. Comme vous pouvez le remarquer ce panneau lumineux ( ou ce tableau luminescent ou cette affiche vivante, peu importe comment s'appelle réellement cet objet ) semble faire défiler des chiffres, des trucs binaires d'ordinateur du type 010001110. Bonnita Troccoli affirme avoir pris cette photo entre deux messages publicitaires. Je ne retournerais probablement jamais à Times Square ( vous saurez pourquoi dans quelques lignes) et si jamais l'un d'entre vous y passe un de ces 4, j'aimerais beaucoup savoir s'il on voit ce chiffre défiler régulièrement sur ce panneau publicitaire ou s'il s'agit de la captation d'un centième de microseconde de je-ne-foutre-sais-pas-quel-code-derrière-ce-truc-luminéscent ( simple curiosité).

Times Square c'est un peu comme si vous étiez un homard et qu'au lieu de vous jeter vivant dans de l'eau bouillante, on vous jetait vivant dans une lampe hallogène. Sur Times Square, aujourd'hui, on cuit littéralement en pleine nuit et je ne veux même pas connaître le montant de la facture d'électricité de tout ce bordel. Times Square, en vérité, ça vous fait comme n'importe quel Eurodisney et/ou défilé du 14 juillet. Avant : une très grande excitation plus ou moins volontaire. Pendant : le même genre d'émerveillement que celui d'un moustique face à un néon. Après : un genre d'écœurement. En achetant un hot dog, on s'est dit que les progrès de l'humanité dans la fabrication d'ampoules étaient tout à fait grandioses et vraiment très impressionnants, mais pour moi, Gwyneth, c'était le hot dog de trop. J'ai commencé à me sentir affreusement mal, mon ventre s'est mis à grincer et j'ai du retenir un pet qui m'a semblé dangereux. J'ai voulu courir dans les premières toilettes publiques disponibles mais je suis tombé face à un genre de mexicain trapu déguisé en chiotte géante qui m'a fait comprendre au travers d'une chanson vraiment naze que les chiottes, sur Times Square, c'est 10$. Bon gré mal gré, j'ai repris le contrôle de mon ventre. Par contre, je n'avais plus de clopes. Je me suis retourné et j'ai vu quelqu'un qui dansait, seul, devant les enceintes d'un genre de Zara ou d'HM qui diffusaient " Evacuate the dancefloor " de Cascada :




J'ai demandé à un autre vendeur de chien chaud où trouver des clopes sur Times Square et il m'a indiqué un endroit, juste là, au coin de la rue. Je suis rentré dans l'endroit en question et je me suis aperçut que les clopes sur Times Square sont 5$ plus chère qu'à Brooklyn ( les prix des clopes varient ( même au canada) selon l'endroit où vous les achetez, c'est comme ça, c'est comme ça que ça passe ici ( et puis les prix ne sont jamais indiqué complètement, il faut toujours pensé à ajouter les taxes et, dans un bistro le pourboire. Ce qui fait qu'un étranger ne connaît jamais réellement le prix de ce qu'il achète ( sauf peut-être, une fois que vous l'avez acheté). Bref, Gwyneth Bison votre envoyé spécial était sur Times Squares avec le ventre à l'envers et une sérieuse envie de fumer, mais elle refusa très courageusement le chantage américain en prenant sur elle et en disant à ses deux amis :

" MAIS PUTAIN DE MERDE POURQUOI VOUS ACHETEZ JAMAIS DE CLOPES VOUS !? VOUS FAITES VRAIMENT CHIER, C'EST TOUJOURS MOI QUI PAYE LES GARO * "

ainsi que :

" QUEL PAYS DE MERDE QU'ILS AILLENT TOUS SE FAIRE ENCULER, MOI ÇA ME DONNE LE GOÛT DES AVIONS DANS LA GUEULE CETTE SALOPERIE "

et puis :

" CETTE BANDE DE PORCS D'AMERLOQUE ILS VEULENT ME PRENDRE TOUT MON FRIC POUR MA CHIASSE ET MON CANCER MAIS JE LEUR DONNERAIS RIENbanded'empafédeputaindefilsdeputed'enculédeleurmère. "







Là, on a commencé à marcher, marcher, marcher au milieu de milles tours qui ressemblaient juste à la tour Pleyel.







On ne se parlais plus et je marchais derrière tout le monde en serrant les poings et en crachant et en pensant : " Toutes ces tours de merde ne me font aucun effet, rien du tout. Non mais qu'est ce que je fous là ? Mais qu'est que je fout là ? C'est même pas beau c'est juste con et c'est même pas beau c'est juste propre et j'encule NEW YORK et je m'en tape de toute ces conneries merdiques fluorescentes et clignotantes où tu peux même pas chier et fumer sans te faire plumer comme je ne sais quel comptable chinois venu se taper une pute à Pigalle. J'emmerde tout ce pays de merde. Et puis eux-là, Bonnita Zobi et le Cartographe de mes deux, ils peuvent pas acheter des clopes ? Qui c'est qui doit payer les clopes ? Hein ? C'est qui ? Putain de merde de Manhattan de Downtown zobi de ville à la con, c'est la suisse ici, c'est complètement mort cette ville qui dort jamais, c'est juste comme un putain de zombie ". Finalement, je suis rentré dans un tabac et j'ai payé mes clopes deux dollars de moins que sur Times Square mais trois dollar de plus qu'à Brooklyn.

Ensuite on a vu la patinoire du Rockfelller Center et j'ai trouvé ça naze.
Ensuite on vu l'enseigne du Radio City Music Hall et j'ai trouvé ça naze.
Ensuite on a vu les fumeurolles et les taxi jaunes et j'ai trouvé ça naze.
Ensuite on vu un immense sapin de Noël et j'ai trouvé ça super naze et on est rentré à Brooklyn.

Le soir venu, je suis devenu un peu moins con et on a retrouvé une vielle copine ( Bobette Harmond) et on a mangé et tout le bordel ( hamburger dégueulasse payé trop cher dans un resto tautologique conceptuel de mes deux ( le diner Diner ) + concert d'un erzatz de Lounge Lizzard avec une serveuse qui te relance toute les deux minutes pour te proposer une nouvelle bière puis qui te traite comme une merde quand tu viens payé l'addition, et qui revient ensuite te chercher dans la rue pour avoir son pourboire ( le Zébulon ( je déconne pas) ))) blablabla ! NEXT!
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* il est important de remarquer que mes deux acollytes fument très peu. Il est important de remarquer que la patience de mes deux acolytes est inversement proportionnelle à ce qu'ils fument.

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NY4&fin



Le lendemain matin, à 11h20, on a perdu les clefs de l'appartement de Wikipédia. Il pleuvait et on venait de changer la voiture de place après s'être pris 15$ d'amende pour mauvais stationnement entre 9H du matin et 11H du matin. On a cherché les clefs de l'appartement de Wikipédia dans la voiture, sous la pluie et dans la rue jusqu'à 12H10 . À 12H20, on est partis se faire refaire une clef et à 13 H 30 on est partis visiter le musée d'Ellis Island. À 13H40, on a pris le métro et des affiches pour des vêtements étaient massacrées comme dans un magazine de mode.








En arrivant à 14 H 30 , trempé jusqu'aux os, sur le quai d'embarquement pour la Statue de la Liberté et/ou pour Ellis Island, on a photographier la sécurité ( sic:) aéroport-style de l'affaire.













Ensuite on attendu le bateau et on s'est photographier les pieds.























Sur le bateau, à 15H00, on a bouffé des Hot Dog ( les saucisses de franckfort on les appelait Frank, puis chaud-rouge, mais beaucoup suspectait le mélange dans la saucisse, alors on finit par les appeler chien chaud ).


















On s'est acheté des lunettes Statue de la Liberté et on a fait des poses devant la Statue de la Liberté avec nos lunettes Statue de la Liberté ( on a pas visité la S.d.L).















On a vu un panneau " available".











Bonita Troccoli a chanté " i want to be in america" le truc de West Side Story, et on est arrivé au musée d'Ellis Island vers 15H30. Dans le musée d'Ellis island on a commencé par voir une grande salle vide. C'était la grande salle où les immigrants étaient enregistrés, triés, acceptés ou refusés.








Aujourd'hui elle comme ça.















Mais avant elle était comme ça.











Le musée d'Ellis Island est un musée sur l'immigration aux États-Unis. Ellis Island ( l'île d'Ellis) est une île en face de l'île de Manhattan. Au début du XXéme siècle et jusqu'à la fin des années vingt, Ellis Island a servi à la fois de de filtre et porte d'entrée aux États-Unis d'Amérique. Puis, Ellis Island a été laissée à l'abandon et dernièrement, ils y ont fait un musée sur l'histoire Américaine.

Les organisateurs du musée d'Ellis Island sont des gens fins et grossiers à la fois. Au bout de la grande salle vide très impressionnante se trouve, derrière un poteau en métal, une jarre de verre remplie de Jelly Beans (c'est comme des car-en-sac, des petits bonbons multicolore). Sous la grande jarre de verre remplie de jelly beans, il y a un texte qui dit (en substance) : " Imaginer le nombre d'immigrants qui sont passé par Ellis Island, c'est un peu comme d'imaginer combien il y a de jelly beans dans cette jarre".

Après la grande salle que les organisateurs du musée ont laissé complètement vide, excepté une grande jarre pleine de jelly beans et quelque archives posés sur des genres de comptoirs en bois qui devaient servir de bureaux aux agents chargés de contrôler les nouveaux arrivants, on a atterri sur les coursives de la grande salle vide recouverte de vieux carrelage. On a marché sur les coursives en regardant la grande-salle-vide-vue-du-dessus. On a touché le carrelage. Et puis le musée d'Ellis Island a commencé :


" Maintenant que je suis au soir de ma vie. Qui est là pour que je puisse encore lui parlé ma langue si je le désire ? Parfois, je me sens désespérée, seule sur une haute colline, le vent soufflant tout autour de moi. "

Weèjipàhkihëlèxkwe ' La femme touchant les feuilles '









Le symbole tragique de la disparition d'une façon de vivre nous est apparu ( ce morceau de bois à la face sculptée est le dernier morceau de bois encore debout après la destruction de la Big House ( la Big House était un lieu de culte et de réunion des Indiens Delaware ).


















Et on a vu des dessins de colons représentant cette façon de vivre évanouie ( cliquez sur l'image pour l'agrandir).









Puis on a lu:


" Ça prend combien de temps ? "

" Il y a une question que le peuple indien n'apprécie pas, c'est lorsque que l'on nous demande, à propos de nos arts, tel nos colliers de perles ou nos rubans : " Combien de temps ça vous prend pour fabriquer ça ? "

Un indien ne regarde pas d'horloge quand il travaille. Le temps ne prend pas part aux choses que nous fabriquons. Et si nous nous sentons malheureux, malade ou en colère, nous mettons notre travail de côté. Nous mettons notre travail de côté quand nous sommes dans ce genre d'humeurs. Nous pensons que notre travail peut-être sensible à ces humeurs et qu'il serait possible de le rendre kwëlakàn — gâté par ces mauvais sentiments. C'est pourquoi nous attendons toujours que nos cœurs et nos esprits soient parfaitement clair avant de travaillé sur quoique ce soit. "

Weèjipàhkihëlèxkwe ' La femme touchant les feuilles '




[...]































































































































































































































































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[...] :


Partir : je me divise, me trace, je me souffle, et tête dehors, je décolle.









Russes.


















Turcs.























Japonais.






















Ukrainiens.




















Jamaicains.






















Italiens.





















Grecs.


















Haïtiens.























Arméniens.




















Polonais.





















Allemands.























Roumains.





















Espagnols.
































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Un couple d'anarchistes





.














Travailleurs Industriels du Monde Entier Unis pour l'Organisation, l'Education, et l'Émancipation.



















Un architecte
























Un autre architecte























Bateaux.
















Enfants et drapeaux.















En1848, le pionner John Sutter vivait dans son ranch d'une splendeur baronniale , le Nueva Helvetia, et il était propriétaire de 18 000 moutons, boeuf, chevaux, et vaches. Le 24 janvier, James Marshall, un chaprentier de Sutter, découvrit des grains d'or sur son terrain. Très vite les employé de Sutter démissionnairent pour partir à la recherche de l'or, et d'autre chercheurs d'or squattèrent son territoire - en quelque jours Sutter fut ruiné et la Californie était née ) :

Mon lait secoué ramène tout les garçons du coin,
tu m'étonne,
il est meilleur que le tien.
Tu m'étonne, il est meilleur que le tien.













" Les japs passé votre chemin, ici c'est un quartier de l'Homme Blanc."






















































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L'Amérique au Travail :

Moi, moi-même et je, on a besoin d'une bonne explosion.
Et je travaille sur la route et je construit ma maison.

Mais ce marteau aura ma peau,
Il est juste un peu trop lourd,
Juste un peu trop lourd pour ma peau.

Comme le dit une vielle histoire italienne : " Eh bien, je suis venu en Amérique parce que j'avais entendu dire que les routes y étaient pavées d'or. Quand je suis arrivé ici, je me suis aperçu de trois choses : premièrement, les routes n'étaient pas pavées d'or ; deuxièmement, elles n'étaient pas pavées du tout; et troisièment, on voulait que ce soit moi qui les pave ").





























































































































































Dans cette salle sur l'Amérique au Travail, il y avait un tableau ( que j'ai photographié flou et de travers (désolé). Le tableau exposait la proportion de " natifs" et de " né-à-l'étranger " selon des catégories professionellle. Il y avait par exemple très peu de né-à-l'étranger chez les sténographes mais ils devenaient très nombreux lorsque l'on parlais de mine de charbon, de fondrie, d'usine automobile, etc. Après on est arrivé dans une autre salle, mais les gardiens ont insisté pour que l'on parte parce que le musée fermait. On a pris trois ou quatre dernières photo et on est parti :



















































Les pop pop ne sortent pas du soda, mais d'un tube de métal, plutôt rat tatat tat, fusil-machine, celui du vrai Mac Coy, le baron des troupeaux, le sommabiche (son of a) , dompteur de Bronco Bronc, avec ses Justin aux pieds et la raffle répétitive en six coups. Faiseur de paix, le vrai Mac coy ne tire jamais en l'air car cela effraie les vaches et les chevaux.












Le vendeur et le client, accrochés à la soie de parachute, autrement dit accrochés à un drap de Nylon, évitent le maquillage des jambes si courant au marché noir pendant la guerre de 40 ( pendant la guerre de 40 > absence de collants en nylon > on se peignait les jambes > surtout en noir.)


















On a repris le bateau et une fois de retour sur Manhattan on a failli retiré un peu d'argent dans un distributeur spatial.










On est passé à Ground Zéro ( c'est un chantier) et on a marché jusqu'au Chinatown de NY où on a [...].





À Chinatown, je me suis aperçu que ma banquière, Madame Djhala, m'avait coupé ma carte bleue.



















Juste avant de prendre le bus pour rentrer à Montréal [ on est toujours le même jour], je suis passé pissé à la bibliothèque de NYU (New York University) ( Wiki m'avait prêté sa carte d'étudiante ( on s'était retrouvé pour un dernier café avant de se dire au revoir))).

















Dans les toilettes de la bibliothèque de NYU, je me suis séché les mains avec un sèche-main vraiment performant.






















( s'il faut une carte d'étudiants pour rentrer dans la bibliothèque de NYU, c'est à cause de ça.)














Dans le métro, en allant à la gare des bus, il y avait une pub Donkin Donuts qui disait : " Muselé cet estomac gargouillant! ". On est arrivé à la gare des bus et Bonnita Troccoli m'a envoyé poster des cartes postales. J'ai du sortir de la station de bus ( qui est souterraine) et je suis arrivé je sais pas où vers l'est et il y avait des gratte-ciels. Quand je suis revenu dans la station de bus, il y avait deux policiers qui réveillaient avec le bout de leur matraque un clochard qui dormait sur le carrelage du souterrain de la station de bus. On a fait la queue, on a présenté nos passeports et on s'est dirigé vers le bus et un bagagiste a demandé à Bonnita Troccoli si, par hasard, il ne lui resterait pas des tickets de métro. Après on est monté dans le bus et on s'est assis sur des sièges en velours bleu et gris. On a pris un tunnel pendant au moins vingt minutes.

On est sorti du tunnel et on a roulé littéralement par-dessus ce qui doit être le Queens ( ou peut-être le New Jersey). Et puis le chauffeur du bus s'est arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence. Il s'est levé et s'est dirigé vers la porte du bus. Il a tiré sur un gros bouton rouge et la porte du bus à fait pschit comme beaucoup d'autres portes de bus qui font pschit. Ensuite il a refermé la porte qui a fait un genre de klang amorti. Et puis il a recommencé à appuyer sur le bouton rouge pschit et à refermer la porte klang. Pendant ce temps-là, nous étions toujours sur la bande d'arrêt d'urgence qui est elle même peinte sur un pont autoroutier qui passe par-dessus le Queens ou le New Jersey. Le conducteur du bus a encore fait pschit avec son bouton rouge et il a fini par aller se rasseoir à son poste de conducteur après avoir refermer la porte du bus d'un air décidé. Il a décroché son micro et il a commencé un discours. Il avait un fort accent Jamaicain et il a commencé son discours par : " I was just checking if the doors were working " ( je vérifiais juste que les portes marchent bien ). Il a commencé un très long discours et les hauts parleurs étaient au-dessus de nos tête et les hauts parleurs étaient de très, très mauvaise qualité et couvraient le son de nos voix. Le conducteur du bus nous as dit que l'on ne s'arrêterais que trois fois, dont une fois à Albany où l'on pourra choper quelques petites choses à grignoter ( je n'ai pas compris tout ce qu'il a dit et de toute façon le son était beaucoup trop fort pour que je puisse expliquer quoique ce soit à B.T qui parle encore moins bien anglais que moi).

Dans le bus qui nous ramenait à Montréal, il y avait une foule mixte ( bizarrement, c'était pratiquement les premiers noirs que l'on voyait depuis notre arrivé à N.Y ( mais où sont-ils tous passé ? Baltimore ( Body more murder land) Maryland ? ). On a recommencé à rouler, derrière nous un sportif aux oreilles argentées s'est mis à ronfler et on a croisé des mac do et des super8 et des mac do et des super8 et des mac do et des super8 et des mac do et des super8 et des mac do et des super8 et des mac do et des super8 et des mac do et des super8 et on s'est endormis.

On nous a réveillé à 3h du matin, quelque part. On nous demandé de descendre, tous, on devait tous descendre. On est descendu. On a jamais compris pourquoi. On s'est assis dans un genre de hall de gare routière, sur des bancs en métal peint en bleu. On était tous vaseux. À côté de nous, une femme à commencé à manger des chips au vinaigre. Il ne nous restait que 5 dime alors on n'a rien acheter dans la gare routière où régnait une ambiance post-traumatique ( tremblements de terre, attentats, inondations, guerre civile, etc.) comme dans un film-catastrophe où toute la population d'un village, d'une ville ou d'un avion se retrouve réuni pour des raisons extra-amicales. Il y avait un type, petit et rond comme une poupée russe, bonnet rouge serré sur le crâne, jogging noir sur des jambes trop courtes autour d'une taille trop large, ipod dans les pavillons, qui marchait de long en large dans le hall de la gare routière en imitants les coups de pieds d'un footballeur, en se touchant les fesses avec ses talons, en balançant ses deux bras dans un sens puis dans l'autre, et en observant du coin de l'œil deux jeunes noirs sportifs qui mangeaient des chips sans ne rien bouger d'autre que leurs mains et leurs avant-bras. Puis un autre type est passé. Un genre de grand antillais flegmatique d'une quarantaine d'année, un peu nerd ou postier, peut-être informaticien ou gardien de square ; il a été se prendre un café et il est revenu s'asseoir juste en face de nous et c'est a ce moment-là qu'on s'est aperçut qu'il avait gardé son oreiller de voyage autour de son cou et qu'il se baladait comme ça, appuie tête gonflable autour du cou, comme si c'était une écharpe ou je sais pas quoi :





















On a eu un fou rire en le voyant, et puis Bonnita Troccoli s'est rendormie sur mes genoux en me demandant d'arrêter de prendre ces satanés photos ridicules de trucs glauques, mais j'ai quand même pris le plafond en photo.

























et la salle d'attente de la gare routière de je-ne-sais-où.








Puis on a entendu : " GATE NUMBER TEN, GATE NUMBER TEN" et on est reparti vers le bus. On a vu un gros type avec une barbe collier et un tee shirt " security " mais on a pas vraiment compris à quoi il servait. Bonnita Troccoli m'a dit qu'elle avait " What's going on" de Marvin Gaye qui résonnait dans sa tête. On est monté dans le bus et on est rentrés à Montréal.

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